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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 04:13

Pour vous faire saliver en attendant le récit de nos exploits japonnais, voici une 'tite vidéo à déguster.

 

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 20:30

Fini les zigzagues entre les montagnes enneigées de 8000m, adieu les traversées de ferry avec vue sur les gratte-ciel, toutes ces hauteurs nous ont filées le vertige ... on veut du plat, on veut dla plage, du sable fin et des eaux turquoises à perte d'horizon.

 

01 - En route pour Boracay Island

Voici l'île touristique de Boracay (Philippines) pour nous servir. Plus précisement la 3ème station, loin de l'agitation des "yes sir, have a look!", un superbe endroit, une chambre plus que nickel, des gens extra-adorables et une cuisine à dispo. Dpi le temps qu'on mangeait aux restos, on rêvait de pouvoir se préparer de bons plats de pâtes aux sauces bocales de la Migros. Hervé voulait aussi que je cuisine un peu pour ne pas perdre la main pour le retour des vacances !!! Mouais du coup, ca m'a fait moins rêver... :-S

 

Le principal est que notre cabanon-hôtel faisait également centre de plongée, c'est ce qu'on recherchait avant tout! On allait enfin pouvoir passer le PADI, brevet de plongée open water, après mes tits soucis de santé d'Indonésie. Mais avant de se lancer dans quoi que ce soit, on a posé les bases : "Relax relax, take it eee-eeeaaa-ssssy". Aussitôt chanté, aussitôt fait! Ptite discussion avec Edwin, notre instructeur, pour un PADI amenagé sur 1 semaine au lieu des 3-4j nécessaires. On a vite sombré dans ce nouveau mode de vie, à vrai dire ce fut assez simple :-)

 

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  Journée type sans cours de plongée : Levé sans réveil. Pas de visite de monuments, pas de visites de musées, pas d'itinéraire, euh ah si ... c'est par ou le shop à glaces?? ;-) Ensuite, tit dèj' tranquilou sur notre terrasse en bambou, brossage de quenottes (bin ouais quoi, g plus l'assurance-deluxe du boulot mnt :-( ... et hop direction les eaux turquoises à 10 secondes dla chambre, histoire de se rincer les d'ssous d'bras. Puis arrive l'heure de manger, Hervé marmonne un "g faim!" Une fois rassasier, siesta parce la digestion ca fatigue les nieux-nieux hein dis?! Réveil en douceur par le soleil qui te crâme qd même bien le dos mais qui te chuchote à l'oreille : "c'est l'heure des happy hour..." Oki oki, une tite douche pis on y va! 1 verre, 2 verres, 3 verres, 4 verres fois 2 qui font 7 euh 8 enfin oui oui, c l'heure d aller souper avant d'être trop pompette. Quand la flemme de cuisiner nous gagnait, on s'offrait un All-you-can-eat à 250 pesos (5.70frs qd même) pieds dans le sable. Peau du ventre bien tendu on se dirigait vers le 1er bar en attendant les matchs tardifs du Mundial qui nous ont souvent fait jouer les prolongations jusqu'à l'aube.

 

22 - Tit tour en bateau à voile


Les journées avec cours de plongée: même programme, sauf que les séances "siesta" et playa sont légerement écourtées. Plus chargées et faut le dire épuisantes tout de même, mais ca en valait la peine ! Ca m'a définitivement réconcilié avec l'eau et les glouglous d'poissons. Ma dernière et unique expérience remontait à 10 ans, à l'arrache aux îles Fidjis. On m'avait balancé dans l'eau sans explication. N'étant déjà pas à mon aise, quelqu'un a crié : "a sharkkkkk!!!". Ca m'a calmé 10 ans avant de retenter le coup... :-S


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C'est aussi aux Philippines que Monsieur a fêté ses 31 ans! Notre tite "famille d'accueil" lui a concocté un sacré festin philippin. On s'est chargé des binch', sangria et rhum-coca ce qui nous a vite amené des nouveaux amis d anniversaire. La soirée s est terminée sur les rythmes endiablés du Coco Manga ... shake baby shake !! Malheureusement pas de photo de cette fin de soirée nébuleuse, désolée !

 

11 - Bonani l'Hervé

Sur notre tit plage, on croisait souvent un hongrois de presque 50 ans super-bodybuildé qui vivait sur l'île avec sa femme, une locale. Fan de techno-boom-boom, on lui a imaginé une ancienne vie de videur de boite. Aujourd'hui il essaye de se faire 2-3 sous en louant des canoes. Un peu bourru sur les bords, il tenait des théories à hurler de rire, malgré son sérieux! Un jour, il a râlé parce que les voisins mettaient la musique trop forte et que sa ptite fille arrivait pas à dormir. Il a répété une bonne centaine de fois "U no, zey trrrailllle tou kill mi, zey are shit people !" Pas très ami avec la population et la culture locale, il nous a avoué avoir visité beaucoup de pays asiatiques avant de s établir sur l île, et selon lui, les filles des phillipines ont les plus beaux visages!? Hé oh, et les têtes de tatouille dans tout ca, hein ? lol...


26 - Avec la Big family


Ki-ki ka deviné ou est le Hongrois sur la photo???


Nos 20 jours-glandouille ont filés aussi vite que l'équipe Suisse s'est fait éliminée du mondial, snif. Les Philippines, c'était en quelques sortes nos vacances de notre voyage avec maintenant, le PADI en poche! La prochaine fois, on explorera le pays de fond en comble car de ce qu'on a pu voir, les paysages et les gens y sont superbes. We'll be back! ;-)

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 09:19

Hong Kong sous une chaleur d'enfer (+ de 89% d'humidité!). En bref 10 jours d'euphorie, de noce, 10 jours à ne plus savoir où on est. Downtown boogie-woogie était le mot d'ordre de notre passage sur l'île.

 

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Au Népal, on a rencontré un anglais Nick qui vit actuellement á HK. Il nous a  fait visiter la ville et on a passé quasi tout notre séjour en sa compagnie et celle de deux de ses amies, Poy de HK et Sharon de Chine. Résultat une bonne overdose de fiesta.

 

09 - Au resto secret de Sharon, super big bol de nouilles y

On a jonglé entre soirées de karaoké, pick-up-the-mic-and-shake-u-booty et visionnages des matchs du Mundo-Mondial! Un soir alors que l'on s'apprêtait à aller dans un pub on est tombé sur flyer "free drinks for girls at the Laguna". Fallait pas le dire deux fois pour nous mettre l'eau ou plutôt le "free drinks" à la bouche. En voiture Simone nous voilà dans un bar à demoiselles presque pas vêtues hum hum, bin fallait pas rêver non plus et pis crotte quoi, on se fiche du reste, y'avait des FREE drinks et de bons summer hit ! :-) Ouais, il s'averait que ce bar est très connu par les hommes fortunés et en manque de compagnie avec peu de temps à perdre en préliminaire....

 

31 - Karaoké night fever yeah17 - Eh ca re-noce

BBQ-bières-vin party sur la magnifique terrasse d'chez Nick sur Lamma island (même pas de Lamma! Bouh). Un pur régal surtout que nos dernières grillades remontaient à un bon bout de temps.  La soirée s'est finie par une tite incrustation  à un anni de belles plantureuses thailandaises, re-bouffe à gogo inclue.

 

13 - BBQ party chez Nick à Lamma Island

P'tit coup du milieu, on a fait un saut par Macau, le Las Vegas asiatique et ville coloniale portuguèche. Juste le temps de décuver un peu, de se faire saliver les papilles au bacalaush version sauce soja et de dépenser nos 5cts aux casinos.

 

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Y'avait aussi la dragon boat race, l'une des plus grandes fêtes de HK où participait un pote à RV, François et sa femme Cécile. Suivi de l'historique (euh, du chanceux devrait t'on plutôt dire) match Suisse-Espagne qui évidemment, a mis notre délégation Suisse dans un bel état. Imaginez juste 4 tits Suisses qui sautent dans tous les sens dans la rue des bars de HK en serrant la main de tout le monde à la "merci, oui on a bien joué ce soirs". MDR...

 

20 - RV, Francois et Cécile

GRAND MERCI à tous ces gens qui nous ont fait passer de superbes moments. Pour une destination qu'on a booké 1 semaine en avance, c'était une sacrément bonne surprise!

 

P.S : Pis si vous voulez voir plus de photos de la ville de Hong Kong, tapez sous Google! yopyop ;-)

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 13:00

Le Népal, un pays moins agité, c'était peu dire. Manifestation et grève générale indéfinie annoncée. Avec comme directive pour toute la population : Interdiction de circuler, fermetures des commerces, couvre-feu. C'est clair, hormis les cris des manifestants, Katmandou risquait de s'apparenter à une ville fantôme. La fête du slip quoi... 

 

002 - Durban Square Kathmandu

Dans le vol qui nous a menés à la capitale népalaise, on était un peu tendu à l’idée de se rendre dans un pays en pleine crise politique. Mais comment se détendre? A ce moment, les hôtesses nous ont surprisent avec leur accueil: un 1er service qui se limitait à une bière de la marque de la compagnie aérienne, Kingfisher. On s’est donc vite senti à notre aise (Hervé surtout) et comme la moitié des passagers étaient hindous tendance thé-masala plus que rhum-coca, c'était binch’ à volonté pour nous. Au prix où sont les vols, si tu veux une bonne cuite, t'as meilleur tant de booker un vol aller-retour avec Kingfisher que de traîner dans le pub du coin!! Avec l'altitude, les effets sont garantis! A tester!

 

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Au Népal, les maoïstes se rebellaient contre le gouvernement actuel qui n’avait pas été foutu de finir la constitution dans les temps. Bref c’est apparemment courant les manifs dans le pays, rien de bien méchant. Cela nous a coûté tout de même 8 jours de glandage à Katmandou à errer dans les rues et une prolongation de visa car avec 1 mois, on n’avait tout juste pas assez, 30 dollars dans les fesses quoi! Cependant, c'était quand même bien agréable de respirer l'air pur d’la capitale sans être asphyxier par la pollution et d’esquiver le prix des entrées des sites touristiques, bin ouaip, vu que du coup, personne n'avait  le droit de travailler 

 

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Nous, ce qu’on attendait, c’était un bus pour Besisahar et enfin se lancer dans notre trek dans les montagnes. 3 semaines de marche pour faire le tour des Annapurnas. Nous connaissant, c’est vrai que cela peut surprendre! En général quand on marche, c’est pour aller chercher du pain et du lait à la Coopè, pi encore seulement quand la voiture est parqué plus loin que le magasin!! Et pour ce qui est de l’altitude, on est bien allé skier 2-3 fois au Breuleux quand on était ‘tit mais jamais on avait franchi un col de plus de 5000 mètres !! On va dire que c'est notre 'tit défi "pendant qu’on est encore jeune hein dis!" Dès que la grève fut levée, réserve de barres énergétiques en poche, direction Besisahar pour enfin graver une pierre dans l'histoire du Jura!

 

019 - Village


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Au final on n’a pas été déçu, on a traversé des paysages à t’en couper le souffle et j'en passe, croisé le regard d'adorables Népalais d'un autre temps, et parcouru des bouts de chemin avec d'autre touristes perdus tout comme nous. Tout au long des 1ers jours de notre ascension, on était une 'tite troupe multi-culturelle dont 2 anglais Nick et Matt avec qui on passait nos soirées à jouer aux cartes, le shithead (les règles sont à venir!).

 

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043 - Les roulottes de prières (ché plou le nom)


Puis à Manang, au 7ème jour, grande rencontre vek 3 énergumènes jurassiens de Porren'!! Ouais de Porren’ ! Laetitia, Gaétan et Jérôme, le dernier étant jura-bernois mais bon on l'accepte qd même . Ensemble, on a tenté l'intentable, le lac Tilicho à 4949m, complètement enneigé. Le chemin y menant était splendide, même si c’était un peu BIKOU chaotique...

 

063 - Jurassiens meeting

 

059 - Euh... gloups!

 

En tant que bons citoyens Suisses, on s'est rappelé des succulents délices culinaires helvètes tels que le choki, les saucisses de veau, les chips Zweifeln, le totché du Jura et dla fondue de fromdu... on est resté scotcher sur la fondue en s'lèchant les bambines! ... ET SI???????? Et nous voilà à concocter notre propre fondue AOC s’il vous plaît, la fondue au fromdu de... Yak!!! Ben vip! Étonnament, c'était un pur d-é-l-i-c-e!!! 1er service au pain, 2ème aux patates. Yakement bon! On s'en souviendra encore longtemps de celle-là d'fondue!

 

074 - .... tjs remuez en 8 Dedjou!

Eux descendaient le trek, nous le montions Y'a encore une bonne trott' les cocos! Zou! A 3800m, le mal d'altitude gagnait la Tatouille vu qu'elle se prenait pour speedy gonzales! Ce qui nous valu de redescendre sur nos pas  le jour suivant et un jour d'acclimatation forcée.  Puis, on a rattaqué la bête, cteu fois-ci, à 0,0000001 km/h!

 

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Avant le col, on a croisé Will, Isra et de bons valaisans, Noélie et Cyrille avec qui on a continué de l'autre côté du fameux pass Thorung La à 5416m! Ca, c’est fait! Yes! La plupart des gens finissent à Jomson et reprennent l'avion.

 

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Dans un élan de folie, on est descendu en 4j l'autre côté! (bon y'a qd m un jour, après 2h de marche ardue contre un vent bien extrême, on a choppé un bus qui nous a fait gagné 3-4h de marche! Hihi). Tous ca pour continuer de plus belles nos aventures dans un climat tropical, verdoyant, à travers des champs de cannabis... Elle est pas belle la nature?

 

099 - remonter vers Ghorepani

C'était une superbe aventure aussi épuisante qu’inoubliable. Vous pouvez découvrir  notre exploit en vidéo ci-dessous. C’est vrai qu’elle est looooonnnngue cteu vidéo et que l’on voit bcp la Tatouille marcher mais une marche de pingouin comme celle-là ce n’est pas tous les jours qu’on peut la voir en montagne!

 

077 - Yak yak

Retour à la plaine et à la civilisation de Pokhara où notre 1ère vision fut celle d'un succulent steak. Chose faite, on venait d'atteindre le paradis... Nos jours suivants ont consistés à récupérer, récupérer, et récupérer entre nos qqs visites de temples, sillonnages des vallées de Katmandou en moto et que disais-je donc? Ah oui, récupérer …


105 - Temple en haut de la ville (ché plou le nom)

Petit bonus, le vol quittant ce magnifique pays nous a offert le plus beau des cadeaux: survoler la chaîne de l'Himalaya. Ouais, le Népal, c’est drôlement bien ! 

 

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PAR ICI LA VIDEO :

 

 

 

 

 


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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 12:31

Environ 4h de vol à bord d’Air Asia, voici l’aéroport de Kolkatta (« Calcutta » avant 2001) et le moment fatidique. Inde ou Népal ??? On avait dans l’idée de rester dans la zone transit sans utiliser notre unique entrée de visa pour l’Inde et prendre un vol direct pour le Népal puis revenir en Inde par la suite. Bin le suspens fut de courte durée étant donné que la 1ère barrière à passer fut :

L’immigration , aucune zone de transit.


Bollywood, here we come !


Kolkatta, the Mère-Théresa hometown. Ville surpeuplée, sur-pauvre, sur-polluée, sur-crado-isée, sur-bousculée, sur-klaxonisée, sur-curry-isée, sur-45 degrés, sur-j’attends-pas-que-tu-passes-pour-cracher-par-terre, bref, c’est l’image type de l’Inde des superlatifs, comment dire cela… euh, pas très relaxante…

 

02 - Mère Théresa

Heureusement pour nous, on a logé dans un havre de paix, le Boddhi Tree, un ptit coin de paradis, pour une fortune tout de même (45chf) qui nous a permit de digérer tous nos currys et klaxons ingurgités durant la journée. L’auberge était gardée par Mme Cruella-Rashmina (nom d’emprunt). Elle avait ce regard globuleux-indien très marqué qui te donnait pas envie d’avoir affaire à elle. D’ailleurs, avec Hervé on se concertait avant de rentrer en fin de journée pour ne pas s’embrouiller lors de l’interrogatoire du « So what deed you visit todé ? ». Sinon, le staff était très aidant,  parfois trop … à en devenir étouffant ! On a pu constater au long de notre séjour  que le symptôme du « j’toc 10 fois à ta porte pour voir si tout va bien » est coutume dans l’hospitalité indienne.

 

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Dans  les rues de la ville, il arrive de croiser des tuk-tuk à traction humaine… C’est effectivement l’un des seuls endroits au monde ou l’on trouve encore de tels taxis. Charrette de charrette, c’est pas humain ca ! De part les critiques internationales qui fusaient autour de cette pratique, le gouvernement a voulu prendre une mesure permettant d’aider ces travailleurs d’un autre temps en monnayant qqs roupies contre leur charrette. Tous n’ont pas accepté, n’ayant pas d’autre moyen pour gagner leur « Pain-naan » quotidien.  On n’a pas eu le courage d’essayer !


Très bon point : la bouffe. Depuis le temps qu’on rêvait de tandoori accompagnée de naan et de délicieux papadum légèrement trempé dans un délicieux curry tikka Masala. Slurrrp, on s’est r-é-g-a-l-é ! Pour moins d’1chf tu trouves tu te remplis la panse avec d’excellents plats, attention toutefois aux crampes d’estomac !

 

40 - Le traditionnel Thali, mets pas cher, très bon


Après qques jours passé chez Mom Therese, on a embarqué dans un train de nuit (10h) direction Varanasi. Ville sacrée de l’univers hindou où des milliers de pèlerins affluent chaque jour autour du Gange.  Ils s’y lavent et boivent son eau sacrée pollué putréfiante et pestiférante. Quant à nous, on y a même pas trempé une basket, beurk ! Au bord des ghats (quais) du Gange, s’anime chaque jour et dès l’aube un  spectacle multicolore d’un autre temps.

 

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Les indiens viennent également brûler leurs morts à même les ghats. Il existe différents niveaux de crémation. Plus tu es riche, plus tu peux te permettre du bois high-tech qui te brulera  jusqu’au dernier orteil dans une belle cendre aux odeurs d’huile de jojoba. Les plus pauvres, eux, se contentent des fours électriques. En général tout le monde casse la tirelire pour se faire brûler traditionnellement dehors, aux feux de bois. C’est meilleur, comme pour les pizz’ ! Miam…


L’attraction touristique principale de la ville est une ballade à l’aube en bateau le long du Gange. Une expérience bien particulière pour s’immiscer dans la toilette quotidienne des Indiens. Hervé un peu de mauvais pied, remballait tous les rabatteurs du coin « j’ai pas besoin de toi, j’irai pas avec toi, n’insistes pas, blablabla… »  On a finalement embarqué avec un tit vieux qui nous a suivi du long et qui a dû subir les foudres du matin de Monsieur. MDR…

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En Inde, on retrouve un tourisme de masse d’Hippies. Mal coiffés, vêtu d’un pantalon-j’ai-chié-dedans-pendant-3-jours, ils marchent tous fièrement pieds nus dans les beuzes qui jonchent les routes goudronnées pour se sentir proche de la nature… ben si vous le dites ma bonne dame !! Y en a même qui ont des rastas, oh pouiii (dixit Hervé) !! Le plus important pour eux c’est de ne pas s’adresser aux autres touristes car eux voyagent différemment hors des sentiers battus et pieds nus surtout ! PEACE & LOVE !


Varanasi, possède aussi l’attrait de t’offrir à bon prix une chiasse inimaginable qui se compte en jours. Qui peut prétendre avoir visité l’Inde sans avoir passé la moitié de son séjour les fesses entre une cuvette !? Ca c’est fait !!

 

53 - Trankkouiaille

Dans notre hôtel, « Baba », des Coréens dormaient dans une sorte de dortoir ouvert sous le toit. Ils avaient optés pour l’option la moins cher, du jamais vu, 5 Roupies pour un lit (0.10cts !!). Mais attention aux températures, elles frôlaient les 48 degrés sous la toiture métallique, un enfer pour nous ‘tits Suisses. Le réceptionniste trouvait aussi cela étonnant et nous a dit que même pour gratos aucun indiens accepteraient de dormir dans de tels conditions, ah ils sont fort ces niakouais !!

 

La règle de base en Inde : Tout animal est sacré. On ne chasse pas, on ne les blesse pas, on ne les tue pas. C’est aussi valable pour ces satanés moustiques qui m’ont dévoré la moitié d’une cuisse, Grhhrrr !! Cela peut même être punissable par la loi si par exemple t’as une embrouille avec une vache ! C’est flippant les face à faces dans les ‘tites ruelles, elles se tiennent juste devant toi broutant du plastique de chips et tu dois passer les fesses serrées juste à côté. Ouille-ouille. Dans un sens heureusement qu’on ne les mange pas ici, car on se serait vite transformé en emballage Zweifeln, aaah… l’ami Zweifeln quant on y pense, il nous manque !

 

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Une fois notre estomac remis sur pied, on a quitté ses lieux ensorcelants pour gagner à 10h de là, le fameux Taj Mahal à Agra.

 

67 - Photo obligatoire à la japs

 

Dans le train, on a papoté avec une coréenne-américaine qui flippait de voyager seule en Inde. On a rencontré pas mal de filles voyageant seules et toutes ne sentaient pas en sécurité. A moins d’aimer se faire harceler et peloter, je n’irais jamais seule en Inde. On a eu des échos de drôles d’histoires qui font assez peur ! Faut dire que les indiens ont une image particulière des européennes. Il suffit de voir les paquets de préservatifs non censurés avec comme image des belles blondes plantureuses en tenu d’Eve ne mangeant pas que des pommes…. euhm euhm je m’ égare …


Un autre contraste assez marrant est celui des travelos habillés en Sari (habit traditionnel indien) dans le train. En effet, l’homosexualité est punissable et c’est marrant de les voir débarquer dans le train claquant des mains et s’agenouillant sur les genoux du premier venu. On a appris qu’en fait ils/elles avaient un pouvoir sur la fertilité et qu’ils/elles monnayaient des incantations contre qques roupies. Hervé a vite mis son sac à dos sur ses genoux ! lol…

 

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L’Inde est très pauvre et il y a encore un long chemin à faire pour que tous atteignent un niveau de vie décent. Selon nous, la première mesure à prendre pour faire avancer le pays vers un monde moderne serait de 1) Raser cette satanée moustache à tous les gars et de 2) Leur supprimer leurs pantalons patte-d’Ef!! Eh les mecs, attention aux fautes de style qd même! Rhooo, c’est sympa dans les films de Bollywood mais pas dans la vie de tous les jours !!

 

30 - Gloup

Après une dernière escale à Busy-New Dehli, notre séjour en Inde s’est achevé plus vite que prévu sur une note mi-curry, mi-papadum. On avait prévu de rester 2 mois en Inde (que 17j en gros) mais les grosses chaleurs atteignant les 50 degrés, ont eu raison de notre patience et on s’est vite envolé pour un pays plus tempéré, moins agité, plus montagneux : le Népal 

 

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 17:15

Quelques conneries en vidéo pour vous faire patienter de la suite de nos aventures en Asie.... ouais on sait, on traine bien la patte avec ce blog, pas facile de trouver du temps ! La vidéo fait partie de notre séjour sur l'ile de Java, en Indonésie! A vos places, prêt, action!!! :-)))

 


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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 13:18

19:25  Atterrissage comme annoncé sur l’horaire.

19:32  Passage à la douane sans encombre.

19:34  Retrait des bagages : pas besoin d’attendre, les bagages sont déjà là !

19:39  Besoin de cash, un automate juste devant nous.

19:45  Recherche d’info, un office de tourisme est là et ouverte ! Info claire et précise reçue 5 sur 5. Prospectus et cartes gratos en prime.

20:06  Ptit creux, on se tente un Rendang, sorte de poulet curry et noix de coco, spécialité Indonésienne et Malaysienne, savoureux et le poulet est tendre !

20:53  On s’installe dans notre bus super-moderne

21:00  Pile à l’heure, départ pour Melacca.

 

Bienvenue dans un pays moderne, on a presque l’impression d’être à la maison ! Ahhh y’a pas à dire on est kan même bien chez nous, hein dis ?! :-P

 

01 - Malacca, tuk-tuk bien garnies

Melacca, une bonne surprise, charmante bourgade colorée très paisible et relaxante. Tout est très bien expliqué, tout est simple, tout est beau, l’Unesco n’y est pas pour rien ! On a passé 3 nuits dans une chouette auberge de jeunesse, le Old Town Gst, ambiance familiale. On y a aussi découvert que la meilleure saison pour le Népal était de février-mai et octobre à nov. Dilemme mnt, nous qui avions déjà un billet pour l’Inde, pourra-t’on poursuivre l’aventure directe au Népal avant l’Inde ?

 

09

Puis, Kuala Lumpur pour nos 2 derniers jours. On a pas mal traîné nos pattes dans le centre ville, sillonner les marchés de Little India à Chinatown avec quelques stops dans les grands malls climatisés histoire de se rafraichir un tit coup ;-P Le soir à Chinatown, notre repas nous a été servi dans un caquelon, du poulet sur un lit de riz grillé, très bon!

 

15 - On s'est tenté au caquelon asiatique..

Pourtant pendant un instant, on s’est laissé emporter par la vision d’une bonne fondue de fromdu !!! Ahhh.... et pourquoi pas ? Pas de temps à perdre --> Direction internet --> Google --> Fondue fromage Kuala Lumpur --> allez cherche, cherche Google. Et c’est là, qu’on tombe sur… --> « Chalet Suisse, Kuala Lumpur» à zou, on note l’adresse, on sait jamais, ca peut toujours servir !

15 - Petronas twin towers

Le lendemain, apéro et grignotage d’une succulente pizza au feu de bois. Un pichet de sangria plus tard, l’odeur du délicieux mélange de fromage d’chez nous omnibulait nos pensées. Allez faut se faire plaisir, de temps en temps ! Perdu au milieu d’une jungle urbaine de resto à enseigne en forme de bol de riz, pas facile de trouver notre Chalet des Alpes. Après plus de 2 heures, on a aperçu à l’entrée d’un immeuble une vache à cloche, à l’intérieur, le drapeau à croix blanche, un coucou et notre cher Roger Federer en fond de tableau, y’a pas de doute, on est bien arrivé. Et voilà comment, on a cédé à la tentation, d’une fondue à 140RM (47chf pour les 2). Un grand luxe dans notre vie de clodos, mais on le vaut bien, et fallait fêter dignement nos 6 mois de voyage   slurp slurp slurp…….. :-)

 

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En parlant de bouffe… Dans le centre commercial des tours Petronas, on mangeait entourés d’hommes et femmes d’affaires pressés, ca nous a donné froid dans le dos et une pensée a traversé nos tites têtes. Mais comment va-t-on faire pour retourner à une vie de boulot ??? Notre vie, c’est glander et voyager !!! Bouh… :-( il faudra bien s’y remettre une fois. A MOINS QUE…  si on recevait de temps à autres des chèques de nos tendres et chers amis non ??? Allez les gars, soyez sympa, vous savez bien que l’on n’est pas fait pour le boulot, nous… ;-)

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:56

A 2h30 de vol de Jakarta, on atteint la pointe nord de Sumatra, Banda Aceh qui fut la région la plus dévastée par ‘’THE Tsunami’’. Grâce à l’aide internationale, la région a refait peau neuve et il ne reste plus trop de trace de cette tragédie, du moins au niveau matériel. Quelques endroits ont volontairement été laissés inchangés pour montrer l’ampleur du désastre, comme un bateau perché sur une maison et un cargo maritime transporté par la vague jusqu’à plus 5km dans les terres.

009 - Bateau dans la maison

 

Un musée tsunami vient également d’ouvrir ses portes mais il reste encore en chantier. Cette ville a un caractère particulier de part son histoire, son architecture et sa culture islamique très encrée. D’ailleurs, la région d’Aceh est considérée comme le berceau de l’islamisation du pays. Malgré notre passage en coup de vent dans la ville, nous avons été très touché par la gentillesse des gens, ptet est-ce une façon de montrer leur reconnaissance aux étrangers après le soutien humanitaire ?

 

Notre destination principale visait une très belle île à 2h de Banda Aceh joignable par ferry et réputée pour la plongée, Pulau Weh. On avait l’intention de passer notre PADI (Brevet de plongée). Cool, on va pouvoir jouer avec Nemo et Ariel la petite sirène. Malheureusement pour moi, un docteur européen du centre de plongé m’a déconseillé la plongé suite à mes problèmes de santé, encore trop récent. J’avais pourtant demandé l’avis du médecin de l’hôpital de Jakarta, mais à mon avis il m’avait répondu un « Ok, no problem » sans trop savoir ce qu’était la plongée.  Tellement déçue... Bouh… On s’est donc contenté de glander, visiter les alentours et heureusement on a pu snorkeller à la surface des eaux turquoises. Ct magnifique… une vidéo réalisée par un couple Suédois, Sandra et Goran nous ont emportés dans les grandes profondeurs maritimes. Ils revenaient pour la 2ème fois à Pulau Weh, pour 3 mois sur cette île paradisiaque, des passionnées de plongée.


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On y serait bien resté qqs semaines en plus mais on est gentiment reparti sur Banda Aceh pour chopper le bus de nuit, 1ère classe attention ! On est plus si jeunes pour voyager à la « roots », on a besoin de temps en temps de notre confort. Bin finalement, nos envies de papis nous ont conduits au cauchemar. A 1ère vue le bus semblait parfait, siège à gros culs pas plus de 3 par ranger avec double rembourrage molletonné, bref tout pour passer un agréable trajet. Ct sans compter sur une clim’ réglée sur -10 degrés et qui t’assommait en sortant par d’énorme bouche d’air sur toute la largeur du plafond. On s’en souviendra toute notre vie de ce bus et même de chaque virage des 10h de trajet. Maintenant on comprend ce qu’endurent ces pauvres clandestinos qui embarquent dans les camions frigorifiques pour traverser les frontières. Le pire est que tout le monde était gelé, même les locaux s’enroulaient des couvertures sur la tête ! Malgré 3 tentatives d’Hervé pour demander au chauffeur de monter la température, rien n’y a fait. Il prétendait que sans cela, la buée l’empêcherait de voir la route. C’est sur mes lunettes que j’avais de la buée pardi !!!

 

10h de congélation plus tard, transformés en cube de glace, voici Medan, la plus grande ville de Sumatra. Arrêt obligatoire pour déposer notre demande de visa pour l’Inde. D’après l’avis d’autres touristes croisés en chemin, Medan ne valait pas la peine de s’y attarder. On est donc reparti le jour même de plus belle pour 4 bonnes heures de bus en direction du Lac Toba.


013 - L'île de Samosir, vers Tomok

 

Danau Toba, le plus grand lac volcanique du monde, au centre duquel se dresse l’île Samosir. Les habitants de l’île, les Bataks y sont très accueillants et semble avoir une autre philosophie de la vie. Ptet est-ce du à leur religion (et oui ils sont de bons chrétiens et vont à la messe tous les dimanches, ma bonne dame !) ou ptet aussi au fait qu’ils soient d’anciens cannibales convertis aux riz sautés ?

 

L’endroit est parfait pour se la couler douce, ambiance très baba-cool, d’ailleurs l’alcool et les « champi’ » sont légales sur l’île. Un contraste assez marqué par rapport à Sumatra en général et son côté islamique très conservateur. On a rencontré un bon ptit vieux retraité autrichien qui s’est vu offrir des champignons sur sa pizza. Lui, tout content de répondre « Ah oui, j’adooore les champignons ! Madame, dans mon pays je vais souvent à la cueillette ! » MDR Heureusement pour lui, la serveuse lui a expliqué que ce n’était pas des champignons de Paris…

 

017 - Maison Batak 

On a logé dans une maison traditionnelle Batak, celle avec les pointes du toit qui partent aux fraises. Sur l’île, nos journées s’écoulaient paisiblement rythmées par quelques balades à pied, à vélo et à moto. Mais une grande partie de notre temps, c’était bord de lac allongé sur une chaise longue à parfaire notre bronzage, ahhh que la vie est belle ainsi ! Hervé s’est initié à la pêche à la ligne, évidemment sans succès.

 

Ah oui, vous vous rappelez de l’épisode « Vannara, de quel pays viens-tu ? » Dans un cybercafé, un gars me demande si gt indonésienne (jusque là, rien de très choquant, banal quoi). Je lui ai répondu poliment « non », et c’est là qu’il enchaine immédiatement avec une droite « Alors tu es allemande ? !? » Alors là, j’aurai vraiment tout entendu... Ach ja, mein Name ist einfach Mann !

 

Difficile de repartir de ce paradis de soixantuitard à la retraite, pourtant le temps nous manquait et il y avait encore beaucoup de beaux endroits à découvrir sur Sumatra. A bord du ferry nous ramenant à la terre ferme, 2 teenag’ locales ont profitées que j’ai le dos tourné pour aborder Hervé. Quelques poses photos et on s’est retrouvé ensuite dans le même bus pour Ciantar (env. 1h). La communication était assez difficile mais je crois qu’elles avaient un faible pour le gros nez blankito de mon copain. Quand arriva les aurevoirs, l’une d’elle a même versé des larmes !! --- > ?!?!?? Véridique ! Elles étaient tellement contentes d’avoir pu parler avec des touristes et exercer leur anglais.

015 - Euh l'île de Paques... hein..

 

Une très longue journée de bus nous a amené à Berastagi, ville de départ pour toute ascension du volcan actif Sibayak et Sinabung. Depuis le lac Toba, mon état de santé était bien meilleur, plus de difficulté à respirer, alors j’ai supplié Hervé pour monter un dernier volcan Indonésien. Sibayak, le plus facile en plus (facile mes arguments hein dis ? ) On a passé une chouette soirée avec un énergumène Anglais se prénommant Graham, l’homme tenait des théories anti-danois et anti-Islandais à mourir de rire. Aussi, il ne recommandait à personne de visiter l’Islande ! Et moi qui ai toujours eu envie d’y aller un jour… Il appelait également Hervé « Elvis » pas à cause de sa houppette mais parce que comme tout Anglais il avait du mal à prononcer le ‘’R’’, du coup cela donnait plutôt Helvé, et cela a finit par se transformer en Elvis en fin de soirée.

 

Le lendemain matin, on s’est lancé dans l’ascension du Sibayak avec ce fameux Graham et ses milles et une anecdote. Après 3 heures de montée sur un chemin relativement facile d’accès, on est arrivé dans un univers in-ter-galac-tique, proche de l’univers du volcan Kawa Ijen (à Java).


039 - Avec Graham des UK

Au sommet, il y avait foule et on s’est un peu isolée pour aller dévorer notre casse-croûte. On salivait en pensant à un bon sauciflard et une bonne topette de rouge mais on a dû se contenter de notre sandwich tomate au fromage palot et d’un pauvre œuf dur. Difficile de savoir si notre pick-nick était frais et avait bon goût, le volcan dégageait de telles odeurs de souffre que tous nos aliments sentait l’œuf pourri. Miam, miam. Le chemin de descente à travers la jungle s’est avéré très glissant et raide, difficile pour mes vieux genoux cagneux de vieille mémé de 29ans. Hervé m’a gentiment servi de déambulateur. Hihi..


044 - Mangez un oeuf pourri où ca sent le pourri, le combl

Au fond de la vallée, le paysage s’est transformé en jardin potager, promenade parmi les fruits et légumes. On s’est même fait offrir une tomate, wouah ! La ballade dans le rayon frais de la Migros nous a tout de même rallongé notre journée de plus d’1h, ce qui était presque de trop après 5h de marche.

 

Le soir, extenués, on n’a pas tardé à se glisser dans les bras de Morphée. Calme, tranquillité, boules Quilès bien enfoncés pour la plus douce des nuits. Au beau milieu de la nuit, j’ai senti des vibrations dans le lit, j’ai tout d’abord imaginé Hervé en train de gigoter en plein sommeil. Le lit balançait dans tout les sens et les meubles grelottaient, on s’est vite rendu compte qu’on était en plein tremblement de terre. Mama Mia, sauve qui peut!!! On est aussitôt sorti de la chambre. Tout le monde était déjà dehors, à croire qu’on a vraiment pris du temps à réaliser. Très vite les secousses ont cessées, on a frotté nos ptits yeux et on a regagné notre dodo, mais la nuit fut bien moins facile à apprécier.

 

Au petit-déj le lendemain, les discussions ont fusées autour du séisme de cette nuit. L’épicentre se trouvait juste à une centaine de km avec une magnitude de 7.8 ! Il n’y a apparemment pas eu de mort que des blessés. Les dégâts n’étaient heureusement que matériel. On l’a échappé belle… Après toutes ses émotions, on a repris la route pour Bukit Lawang, notre dernière destination avant de quitter cette belle terre. De longues heures de trajets (normalement c’est que 2-3h) nous ont menés aux abords de la jungle où règne en liberté et en maître, des orangs-outangs. Il nous restait que peu de temps pour Bukit Lawang, mais l’endroit nous a tout de suite plu. L’air y est si paisible, les gens si chaleureux, des vrais vacances koi !

 

054 - et pleins d'autres... notez le 1er plan caméra

 

Pourtant en 2006, une tragédie a complètement ravagé cet endroit bordant la rivière. En effet, une coulée de boue avait entrainé une forte inondation et dévasté le village en l’espace d’un instant. Il y a eu env. 200 à 300 morts et chaque villageois a perdu un proche dans la catastrophe. On en a rencontré un gars qui a perdu 9 membres de sa famille !! Atroce, horrible !

 

Aujourd’hui, l’endroit est d’une telle beauté qu’il laisse difficilement transparaitre la moindre trace de ce drame. On était au « Garden Inn », guesthouse tenu par un indonésien ayant vécu en France. Le staff, qui s’initiait ptit à ptit au français, était adorable et avons passé d’excellentes soirées en leur compagnie. Vu le peu de temps qu’il nous restait (pfff… c’est toujours comme ca dans tous les pays, un ptit coup de stress avant la fin du visa), on s’est décidé à faire qu’un jour de trek dans la jungle pour voir ces fameux cousins orangs-outangs, les « hommes de la forêt » en Indonésien. On a fait un peu les pouraves mais ct vraiment parce qu’on n’avait pas assez de cash. Le prix officiel de la journée en trek est normalement de 300'000 Rp/pers (35chf),mais on n’avait que 400'000 Rp (45chf)  à dépenser pour 2. Personne ne voulait descendre autant du prix officiel (on les comprend d’ailleurs…) En fin de soirée, désespérés de n’avoir rien trouvé, on a posé nos dernières cartes sur la table d’un guide sans négocier cette fois, en y allant direct « on a que 400'000 Rp, tu nous prends en trek ou pas ? ».

 

Et là, bingo ! Après qqs blablatages entre eux en indonésien, on a conclut l’affaire. YEP on va le faire ! Le lendemain, 8h du mat, on était prêt à attaquer cette aventure. Ca monte, ca monte, ca monte, le trek était bien plus difficile qu’on ne le croyait. On traversait des magnifiques vallées et des collines aux reliefs marqués. Chaleur et humidité étouffante ne nous a pas facilité la tâche.

 

049 - Le singe Thomas-Leaf


Notre chemin a croisé pleins de bêbêtes aux bras ballants allant du orang-outang, aux gibbons noirs et blancs avec leurs cris perçants, du macaques-kak aux singes Thomas-leaf qui ont la crête de Beckham. Notre guide Kumber, un tit marrant, nous demandait tous les conseils pour séduire le cœur de sa dulcinée, une européenne LOL… Hervé et ses 1001 secrets (genre, pizzas à 10 balles hein) s’est bien prêté au jeu, MDR… Pour finir en beauté, le retour s’est fait par la rivière en bouées de camion attachées les unes aux autres. Une bonne tranche de rigolade, mieux que les bûches d’Europa Park ! On n’aurait pas rêvé mieux quand dans les dernières minutes, après une journée de soleil de plomb, la pluie tropicale est venue rafraîchir nos têtes de noix. 

 

060 - Retour en super-tubing

Le soir, au sein du staff qui se francophonise, Baik de son prénom nous a raconté comment la fille du patron à moitié française et âgée de 9 ans l’appelait : « GOGOL » Nous, mort de rire, on lui a demandé s’il en savait la définition. Il nous a dit « Ouais bien sûr que je connais… quand je vais sur Internet, je vais chercher sous GOOGLE », chose qu’il avait répondu à la petite fille aussi et c’est là, qu’elle lui a répondu « Stupide va »… hum, charmante l’alliance franco-indo

 

Comme bien souvent dans notre voyage, à contre cœur, on a quitté ces lieux, le sourire dans le cœur. On a rejoint le vrai stress de l’inintéressante ville de Medan (à 3h de là en minibus), mais juste le temps de récupérer nos passeports au consulat indien et pour embarquer dans l’avion à destination de Kuala Lumpur, Malaisie.

 

Sumatra fut un véritable coup de cœur, l’extrême gentillesse des habitants n’y est pas pour rien malgré toutes les innombrables catastrophes naturelles dont ils font régulièrement les frais. De plus, la nourriture ici à rattraper le niveau de Java. Ahhh… douce Sumatra, qd tu nous tiens

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 17:36

Bye bye Bali et à nos chapeaux de cowboys qui n’ont plus tenu le coup 

 

Direction Surabaya. On a finalement acheté le lonely planet de l’Indonésie et c’est sur la route qu’on s’est rendu compte que le fameux volcan Kawa Ijen se trouvait bien avant notre destination (genre 3-4 heures de bus avant quoi!!) La vielle peau de l’agence de voyage s’était bien gardé de nous avertir sur ce ptit détail pourtant on lui en avait parlé … quelle C… ! Bref, c’est aussi un peu de notre faute kan même on s’était mal renseigné. Du coup il a fallu magouiller avec le chauffeur pour pouvoir s’arrêter plus ou moins là où on devait attendre la prochaine connexion. Le ptit hic, il était 2h du mat et  le terminal du bus était plutôt craignos, style « la gare de Courtételle » à sa grande époque avec toute sa délinquance, la zone koi! Le chauffeur du bus a eu un peu de pitié et nous a poussés à l’hôtel le plus proche.  Crevés, on a opté pour la chambre deluxe 25’000Rp (3chf), cafards, moustiques et puanteur à volonté, mais c’est tout ce qu’il restait. Après 2-3 coups de flip-flops à gauche et à droite on s’était presque débarrassé de tous les autres locataires pour enfin passer, une nuit de rêve ;-)


Kawa Ijen, à cette période de l’année, y a pas trop de touriste et en général ils choisissent d’organiser leur visite depuis Bondowoso ou même de Yogya. On a choisi l’option cheap, pour changer ! Sur la fin du trajet, plus de bus local et il a fallut négocier tripes et boyaux pour obtenir des prix raisonnables.  Les Javanais sont bien plus coriaces qu’à Bali et fixent un prix facilement 10 fois trop cher.  Enfin arrivé à notre camp de base dodo pour l’ascension du volcan, Pos Paltuding, on a pu assister au défilé des porteurs de souffres, descendant d’énormes charges extraites de l’intérieur du cratère et allant jusqu’à 80kg, très impressionnant ! Ils le font en général 2 fois par jour et sont payé 600rp le kilo ce qui équivaut à 5cts!! Impensable…


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Le lendemain matin, levé à 3h20, lampe frontal et bout de bois à la main pour parer toute agression de monstres des forêts, on s’attaque dans la nuit aux pentes du volcan. Le but de l’opération était d’atteindre le sommet pour le lever du soleil. C’est parti mon commandant ! Finalement, les seuls monstres croisés en chemin furent une anglaise … aahh… et 2 russes… aaahhhh aussi froid qu’un hiver de Sibérie. On s’est retenu à donner quelques coups de bâtons ;-))


Au sommet le spectacle était m-a-j-e-s-t-u-e-u-x malgré un lever de soleil déjà bien entamé, faute à Vannara-traîne-pattes. A 2148m au dessus du niveau de la mer, paysages craquelés, crêtes aiguisées plongeant dans un lac acide (l’un des plus acide du monde) aux eaux vertes et transpercé d’une fumée de souffre jaunâtre qui donnait au décor des allures de fin du monde particulièrement impressionnant au bord du lac.


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023 Au fond du cratère 

Une vidéo est à venir sur cet épisode. Faudra être patient, Hervé Spielberg est au montage studio. ;-)


3h de route plus tard et qqs mie goreng bien dégueulasses dans le bidouille (nouilles sautées), on a atteint la ville de Bondowoso sous la pluie. Après des négociations à coup de poings avec notre tuk-tuk vélo (80cts le trajet quand même !! :-), ils nous amènent comme on lui a indiqué au Palm Hôtel, mais arrivée devant on a cru à une grosse erreur de sa part. Le Hall était juste mille fois plus grand que tous les hôtels indonésiens réunis où on est descendu! Un peu le genre d’entrée où tu donnes ta clé aux boys de l’hôtel pour parquer la Benz. Ct bien là. Nous, pouilleux et crasseux jusque dans les oreilles (4j ss douche avec un trek dans les pattes), il a fallu qu’on demande de la monnaie sur 1 francs à la réception pour payer le tuk-tuk. Merde quoi… il y a pas de raison qu’on paie plus cher que le prix durement négocié… Bon c’est vrai qu’on a eu honte après coup, le pauvre tit vieux venait de pédaler 3km sous la pluie… gloups. :-/ Bref, le prix des chambres était correct et on a bénéficié d’une énorme piscine qui nous a retenus 2 jours, le temps de se décrasser en profondeur.


 

Content de notre expérience volcanique, on s’est laissé tenter par un 2ème, touristiquement connu, le Bromo qui se trouve à l’ouest de Kawah Ijen. On a été accueilli par un ptit froid qui te glace le dos. La polaire s’imposait, mais on a qd  même garder nos flip-flops, histoire de ne pas trop se croire en Suisse :-P. Le village de Cemoro Lawang se situe sur les abords du cratère avec vue sur un bouquet de volcan qui fait la beauté du site. Bromo, Kursi, Batok ainsi qu’en arrière-plan, le grand maître de la vallée, Semeru qui culmine à 3676m.


L’activité à faire dans le coin est de monter le Mt Penanjakan en face en 4x4 au lever du soleil pour en avoir une vue panoramique à 2702m d’altitude. Au lieu d’opter pour la Jeep, (assez cher, 275’000rp, 33frs), on a endossé nos sabots à crocs et attaquer la bête à 2h45 du mat, malgré qqs nuages. Allez, on tente... 2h30 de bonne montée dans la nuit noire et dans la verdure mouillée. Pas évident… de plus, la pluie s’est invitée en cours de route à notre périple nocturne. On a enfin atteint le point de vue infestée de touristes tout propre, sans une goutte dans le slibbard et qui attendaient sagement ce fameux lever de soleil sans même avoir froid ! On a beau eu attendre jusqu’a être les derniers, keudal. Pas de visibilité à plus de 3mètres. Quel spectacle de désolation

036 - Acte 1 - Vue du Bromo, keudal quoi.. 

 

Tous ca pour un gros banc de nuages blancs ? Bon ok ok, ne nous faisons pas de bile pour ca. La mine tristoune sur nos visages fatigués, on est reparti les bras ballant et c’est à ce moment là que Riri, Fifi et Loulou indonésiens nous ont proposés de les joindre pour la descente en Jeep, YES ! A bord des indonésiens en « business trip » super-adorables qui comme nous, touristaient le coin. On a profité du taxi gratos pour se balader autour des volcans ainsi que dans ses plaines de sables noirs. Voyage dans une autre galaxie assurée avec notre bande à Picsou d’une autre planète! :-P


039 En 4x4 avec les adorables indonésiens

Partir de cet endroit sans avoir pris le cliché carte postale des volcans ? Hors de question ! Le lendemain matin, on s’est dégoté une moto pour 100’000rp le tout (11frs). Au moment de prendre la moto, Hervé n’a pas réussi à démarrer la machine datant du moyen-âge… MDR… du coup, impossible pour nous d’y aller seul. Dans l’excitation, Hervé s’est cogné et fendu le crâne contre un panneau à hauteur indonésienne. Le sang a jailli. Moment de panique ! (surtout pour moi !!!! Aaahhhh !), on est vite allé passer la plaie sous l’eau (quoi d’autres à faire ?) et là, ct presque une Vannara parmi les pommes qd on a découvert une belle entaille de 3-4 centimètres sur le crâne de Monsieur. Beurk…


Mais courageux comme il est ;-) (il est fort mon homme hein dis ! lol), on n’a pas lâché l’affaire pour autant, chacun sa moto, chacun son pilote cette fois. Oui, il était que 4h du mat et il s’en est déjà passé des choses !  Comme on dit « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » :-P Zou en vitesse pour le lever de soleil….ploc ploc ploc…. Ma moto était K.O... Ah naaann, on veut voir ce satané lever de soleil ! Hop on a entassé sur la moto d’Hervé laissant le mien en rade. Zouuuu vite vite, le ciel commence à se colorier !!! Au sommet, la récompense suprêmissime ! Un arc-en-ciel plein les yeux ! Nos efforts maintenant récompensés, on pouvait partir sereins et heureux. Et dire que c’était la moto qu’on avait l’intention de louer. Ouf, heureusement que c’est un nul mon copain :-P 

 

050 - m-a-g-i-q-u-e

050a

 

La destination suivante nous a menés à Solo, ville qui essaie de faire sa concurrence à Jogjakarta (Yogya pour les intimes). On y a trouvé notre intérêt à s’empiffrer de srabis, sorte de mini-crêpes délicieuses à base de noix de coco. On a visité le Kraton (palais du Sultan), vu des parades de Carna’ et avons assisté à un spectacle de danse masquée, le Wayang Orang. Sympathique mais long, surtout quand on ne comprend pas la langue :-/ On a abdiqué au 3è acte... hihi…


Yogya, après 1h environ de train. Apparemment  une ville un peu comme Chiang Mai, où c’est là que ca se passe. On est tombé sur un hôtel récemment ouvert et vraiment accueillant, le Hôtel Malam 1001 (les 1001 nuits). La chambre était nickel et charmante, c’était aussi notre 1ère douche chaude de Java ! Ahhhh un conte de fées… :-)


Le Batik régnait dans la ville, technique d’application de cire qu’on imprègne sur un tissu pour en donner des imprimés à la javanaise, venant principalement de Solo et Yogya. Dans tous les coins de rue, c’est « Mister, tuk-tuk, mister visit my batik art center, mister.. ! » En gros, « mister viens dépenser tes soussous chez nous, en gros on t’arnaquera autant que possible mais pas grave, tu auras un beau souvenir en fin de compte… » mouais. Bref, on était déjà averti, on ne va pas se laisser faire. Na. En visitant la ville, on a demandé pour des infos et un adorable-gentil gaillard qui attendait sagement sa femme allée au marché, nous a parlé de tout et de rien, il nous refilait tous les bons filons du coin, nous indiquait comment aller de là à là, etc.… Puis nous a parlé de spectacle de danse à un centre culture. De la danse ? On voulait voir ca. Arrivé devant, rien de très officiel, on a senti l’arnaque. Après on a fait le lien avec l’adorable-gentil gulu qui nous a bien embobiné et raconté des bobards, tous ca pour aller à son centre de peinture et nous faire louper la visite du Palais du Sultan, vu qu’il fermait dans l’après-midi. Un vrai adorable-gentil embobineur.


060 - Processus du batik

 

Yogya, ct les visites classiques tels que le Taman Sari, marché aux oiseaux, finalement le Palais du Sultan. Le sultan n’a plus aucun pouvoir, il s’est fait offert la région qu’il gouverne et mnt c’est un businessman dans le secteur du café ce qui lui permet de rouler en Mercedes, c’est tous ce qui compte finalement :-). Yogya, c’était aussi le point de départ pour toute visite à Borobudur, le plus grand temple bouddhiste du monde.

 

067 - Dans les temples de Borobudur, un homme marcha

    

 075 - Les temples de Prambanan

 

Vu les galères qu’on a eu avec les transports publics sur Java, on a privilégié le grand luxe, un transport organisé pour les sites de l’UNESCO, Borobudur ainsi que les temples de Prambanan. Départ à 5h du mat. Coup de bol, on était que les 2 inscrits donc on était seul dans un mini-bus Volkswagen à la old school pimp my ride. Trop la classe la bans ! Nous voilà donc à sillonner les alentours avec notre chauffeur privé ;-) Lukchoussse !


074 - Notre mini-van privé pimped my ride


Dans le coin, il y avait un autre volcan, le Merapi. Au début, son ascension était au programme mais on a avait atteint notre quota de volcans ainsi que des levés hyper-matinaux. Il faut dire qu’en à peine 1 semaine, on s’est réveillé 3 fois de 2h45 à 3h30 du mat juste pour escalader des volcans ?!? Plus 1x à 4h30 pour des temples. Du jamais vu dans une vie d’Hervé et d’Vannara !!!


066 - Vue à l'aube du volcan Merapi


Train de Yogya à Bandung, à travers de magnifiques contrées, on s’est laissé emporter par une soudaine inspiration artistico. On s’est tiré le portrait de l’un et de l’autre au crayon de papier. (Ok, vous pouvez vous marrer !) Voir le résultat dans l’encadré «présentation » sous Vannara et Hervé.


Les jours suivants, on a traversé la région de Cianjur, Cipanas, Cibodas au Parc national de Gede Pangrango et enfin le Puncak Pass, col overbooké le w-e (on y est passé un samedi, bonjour les bouchons) pour enfin arriver à Bogor, dont on nous a tant parlé de son jardin botanique. Même the président G.W. Bush y était venu, attenzione ! On a donc voulu voir ce que ca valait. Pas de quoi jubilé, c’est un jardin botanique quoi !


092 - Le Jardin botanique de Bogor

« Hello Mister, can I take a picture with Mister ? » Hervé-le-gringo se fait souvent demander pour des poses photos avec des petites locales. Mais là, on était un peu surpris, un grand groupe des petites musulmanes nous ont demandé de leur signer des autographes!!!! Attention, là on a sorti la star attitude ! Mais ne vous faites pas les amis, on a su resté simple et humble, on n’a pas pris le melon… ;-)

093 - La preuve en image, on est des stars! hihi


Nasi goreng, Mie goreng, Ayam goreng, gado gado ---­> ON VEUT PLUS EN VOIR !!! C’est vrai que question culinaire, on s’attendait au top en Indonésie ! On pensait même faire une journée popote histoire de ramener tous les secrets culinaires indonésiens, tu parles Maïté. On était déçu :-(. On avait beau essayé de demander aux indonésiens quel est leur plat préféré, la majorité répondait : le Nasi goreng, riz sauté ss rien ni goût et d’autres répondaient : le Nasi Pecel, toujours du riz mais avec de la sauce cacahuète. Wouhou, la fête du slip !


Il ne nous restait plus que qqs jours avant de rejoindre Sumatra par avion et on voulait vraiment voir le parc national d’Ujung Kulon classé au Patrimoine de l’Unesco, renommé pour sa protection et réhabilitation du Rhinocéros de Java. Peu de monde vient enjamber ce parc dû à sa situation isolée, ce qui en fait son attrait. 4 changements de bus nous ont mené à Labuan, ville de vautours où des « soi-disant » guides t’harcellent pour t’emmener dans le parc à des prix exorbitants. On a préféré partir de là pour Sumur oú on a rencontré Edi Bachtiar dont les qualités sont recommandées sur internet. Après 3h de négociations pfff… on a conclu 4jours /3nuits pour 2'400 000 rp (285frs) incluant un bateau qui a lui seul, coûte 1'500'000 rp (176frs) Ouais on s’est un peu permis le luxe là.


099 - C parti pour le P.N d'Ujung Kulon

 

Grand jour de départ après 1 heures sur un ojek (scooter) pour rejoindre le bateau. Ptites séances de snorkelling et papotages en cours de navigation avant d’atteindre Peucang Island. Une ptite île au milieu de rien, j'en ai tant rêvé pour passer un bonani :-)


104 - Notre plage de l'île de Peucang

 

Glandage sur la plage désertique, promenade autour de l’île qu’on a partagé  2 jours avec des bambis, des varans et des singes piqueurs de pain toast ! On a croisé la route d’un groupe en visite officielle qui nous a gentiment proposé une ballade en Yacht. Pas de champagne, ni de filles nues sur le pont, par contre il y avait l’ancienne directrice de tourisme d’Indonésie qui mnt coordonne les parcs nationaux du pays. On n’a pu qu’accepter bien sûr. Au programme, observations de vaches sauvages, ca a l’air de rien comme ca mais c assez dur de les voir. MDR ! La directrice nous a dit que lors de notre prochain voyage dans ce pays, on pouvait l’accompagner dans ses visites officielles à moindres prix. On a bien gardé et noté ses coordonnées car non, on t’oubliera pas Madame la Directrice :-)


Le lendemain matin à 6h, on packte pour 7h de marche dans la jungle, les choses sérieuses commencent. Les chemins étaient très pouetcheux !!! T’avais beau avoir les pires gore-tex du monde, sans bottes de pêche en plastique, tu n’échappais pas aux pieds trempés! On a pourtant essayé de garder nos pieds secs le plus longtemps possible en traversant les cours d’eau à dos de guide! Rien n’y a fait, en fait de journée c’était splotsch splotsch...


144 - Le parcours du combattant


« WRRRRRRRAAAAAAAAA !!! », un énoooorme rugissement est venu stopper notre avancée boueuse Pssschhhuut on bouge plus, le cœur s’arrête. Hervé a ramassé un gros bâton tout en essayant de se souvenir de ses années karaté. Heureusement, il n’a pas eu besoin de déclencher de coup de pied sauté, la bête avait pris la fuite. Notre guide a vu un léopard ! Euh, là je peux me pisser dessus ?? Une bonne dose d’adrénaline en tout cas !!!! Bref, on continue… Le long du sentier on a également aperçu des traces fraiches du jour d’un rhino, de grosses empreintes qui laissent facilement imaginer la taille de l’animal. Ahh je veux rentrer à la maison ! Par chance, même si on aurait bien voulu en voir, on n’a pas croisé la bête à corne.


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Campement de base avec notre tente aux odeurs moisies sur un site d’observation de rhinos. Il faut savoir qu’il est très difficile d’en apercevoir, le parc est énorme et il n’en reste pas plus d’une cinquantaine. Pour référence, notre guide n’en a aperçu que 5 en 10 ans de carrière. Pas de rhinos à photographier, mais un océan pour nous tout seul on s’y est baigné et relaxé. Le soir, nos guides nous ont concoctés de succulents poissons tutti fresco.  Après une nuit bien en-dessous de la moyenne, on a repris le trek par 2 heures de marche sur la plage sous un soleil de plombs, l’enfer ! On commençait à manquer d’eau et je ressentais déjà une forte oppression à la poitrine. J’ai calmé mes douleurs avec une aspirine, mais la journée a été très très longue. Hervé avec ses réflexes d’homme de la jungle a eu l’instinct salvateur de jeter des pierres sur des… noix de cocos ! C’est con mais fallait y penser ! On s’est régalé comme jamais ! Et on a repris des forces surtout pour terminer ce trek ! Extenués, on était content de finir notre journée après 8heures de marche.


126 - Traversant des rivières

On devait rejoindre Jakarta pour prendre l’avion 1jour après. Tjs fiévreuse et ayant des difficultés à respirer, on a préféré aller à l’hôpital pour des examens pour nous rassurer. On craignait la Malaria ou même une allergie aux médicaments antipaludiques. Après des exas, radios et 39.6 de fièvre, on m’a diagnostiqué soit une pneumonie, soit à une allergie de plantes dans la jungle. En gros ils n’en savaient pas trop. Au moins, ct pas la malaria. J’ai qd même été hospitalisé pour 4jours où la, une chambre super-VIP nous accueillis ! Salon, cuisine, TV écran plat, wifi et même un lit à boniche pour Hervé dans le coin. :-) La classe, tous cela au frais de mon assurance, bon il a fallu batailler par la suite pour qu’ils prennent en charge la chambre 5*.


146 - ... Ahh bobos! 

Qqs jours à se faire dorloter, très bonne bouffe (miam les quatre-heures, ca rappelle de bon souvenir des années 80), Hervé, sa TV et ses siestes.  Tous ca nous a fait du bien mais pour une guérison totale il n’y a qu’un remède : dès ma sortie d’hosto, ct séances shopping ! Ahhh ca va bien mieux Docteur ! :-P … Bon avec toutes ces histoires d’hosto, on a loupé notre vol pour le centre de Sumatra, Padang :-( (40frs, ca va quoi..). On en a repris un autre mais pour Banda Aceh cette fois.

 

Et c’est reparti! 

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 19:09
Après 4 heures de vol, on arrive enfin à Denpasar, Bali. On s’attendait à une température un peu plus ambiante que les pays précédents. Biiiiip. Faux. Nos fronts perlaient déjà à la sortie de l’aéroport. Vu qu’on avait juste aucune idée d’ou aller et de quoi faire (encore une fois, sans guide du pays en poche), on a partagé le taxi avec 2 finlandaises qui étaient déjà venues en septembre dernier.  Elles connaissaient le coin, direction Kuta beach, poppies I. Hein ?? Bon ok on les suit. C’est là qu’on découvre la plage de Kuta, pure station balnéaire pour australiens, échoppes sur échoppes, bars sur bars, du lourd quoi. Ayant en poche, un dépliant déniché à l’aéroport avec pour slogan: « vivez l’expérience d’un 5 étoiles à petits prix » On s’est dit, c’est pour nous ca !  Tune Hotels, c’est une chaîne d’hôtel niakouais qui fonctionne sur le même principe qu’easyjet, les prix sont variables et tout superflu se paie, air conne, linge, sèche-cheveux, … le PQ … ah non ouffff ca, c’est gratos ! C’est vrai que c’était neuf, lit super confortable et une douche magique effet pluie tropicale. Des fois, j’aimerais bien être une p***** de bourge et me payer un pommeau de douche comme celui-là. Bon au final, les prix n’étaient pas si bons marchés et l’expérience 5 étoiles s’est limitée à la douche quoi…

03 - Cérémonie pour le dieux de la mer

Les maillots de bain enfilés, direction Kuta beach ou on s’est laissé emporté par le plaisir de rien faire. Hervé s’est remis au  surf. J’avais l’impression d’être dans l’eau avec Hervice de Nice, celui qui attend toujours plus sa vague qu’il ne surfe! « Ouais c’est là, c la bonne ! » (ouais keudal quoi…) En fin de journée, j’ai qd même réussi à prendre une photo de lui sur la vague et sans en venir à Photoshop! ;-)

 

02 - Le tube by RV Slater

Le surf et moi, ca fait deux. Déjà  que l’eau ce n’est pas ma tasse de thé, je ne comprends pas, pourtant je suis du signe du poisson. Gloups gloups.  Autour de moi, beaucoup de débutants vêtus de pulls de surf à la Ripcurl pour le style. A 1ère vue, inutile. Pourtant quand Hervé m’a poussé dans la vague, en essayant de me mettre debout (bien sûr j’y suis pas arrivée…), je me suis retrouvée les miches à l’air ! Et là, j’ai compris que c’est quand même bien utile en surf, d’avoir le style!


Notre programme des 4 jours suivants s’est résumé à playa, surf, bouffe et douche magique. Le 5ème jour, Hervé s’est transformé en crevette et moi, en poulet grillé ce qui nous a valu, 2 jours à éviter le soleil comme la peste. Ca tombait bien, on avait prévu de prendre la route pour visiter l’île de Bali.

 

34 - bienvenue dans mon royaume

On  négocie notre location de moto pour 30'000 Rp la journée (3,50 CHF). On a encore une fois préféré ce moyen de locomotion pour explorer l’île, apparemment les routes sont faciles et c’est toujours plus agréable d’avoir son indépendance.  C parti pour Ubud, charmante ville touristique loin des plages ensoleillées (ahh ca a fait du bien à la crevette et au poulet!). Après avoir essuyé plusieurs  fully-booked hôtel, on s’est dégoté à bon prix, une superbe homestay plantée en plein milieu d’une rizière. On y est resté qqs jours à se balader (pour ne pas dire se perdre hein…) dans un cadre vert éclatant digne d’une carte postale. En fin de soirée, un spectacle de danse traditionnelle KECAK (la danse du singe) nous a fait revivre la quête du Prince Rama. Etant donné que Bali n’est pas majoritairement musulmane, on a profité de se babiguliner avant de quitter l’île. Le Babiguling est un porc cuit à la broche facon balinaise, le meilleur c’est sa peau toute croustillante et bien grasse, crack zcrutch ! ;-)

 

17 - Ah bo les terraces

 

16 - Transe du Kecak

Visite de la Monkeys forest, un très beau sanctuaire accueillant des centaines de singes partout-partout en liberté. Moi qui ne suit déjà pas fan des animaux et qui n’aime que les pingouins parce qu’ils habitent très très loin ;-), j’étais pas trop dans mon élément au milieu de toutes ces bebêtes. J’ai passé la moitié de la visite accrochée au bras d’Hervé, puis  plus à mon aise,  je suis partie prendre qqs photos. C’est là que Monsieur Pipi-Monkey ne m’a pas loupé depuis son arbre perché. C’est pour cela que j’aime bien les pingouins du Groenland !!!


10 - Poux ou pas pas poux

 

    Continuation de notre ballade, en passant par Tampaksiring connue pour son temple Pura Tirta Empul et Gunung Kawi, pour la direction du volcan Batur (1717m) et son lac avec tit break à Toya Bungkah. On a repris la mobilette pour rejoindre la région de Danau Bratan et son temple Pura Ulun Danu sur l’eau,  repos à Bedugul connu pour son marché de fruits locales et de fleurs pour profiter de notre bungalow pas trop cher pour Bali, 100'000RP (11CHF) vue imprenable sur le lac, ahhh… Un peu la vue qu’on aimerait avoir à Lausanne en revenant ! ;-) MAIS OUI BIEN SUR…

 

29 - Pas mal le panorama hein!-copie-1

Ptite promenade à Danau Tamblingan aux alentours de Munduk, dans une jungle très dense et très belle. Trempette dans les hot spring (source d’eau chaude) de Air Panas à Banjar, dont les eaux bénites dégageaient un agréable parfum d’œufs pourries. L’endroit est autant fréquenté par les touristes que les locaux, Hervé en a profité pour se faire un meilleur ami du monde balinais. A mon avis il cherchait un gulu blankito qui financerait son projet de spa, il nous en a tellement parlé !! S’il voyait notre style de vie, il se serait vite retiré de la conversation et Hervé aurait été bien triste de perdre son meilleur pote. Lovina et ses plages de sable noir volcanique, nuit très reposante entre 2 coupures de courant, cela nous a bien requinqués après cette longue journée sur la route.

33 - Hot Spring Air Panas

Sur notre chemin, on voyait des gens préparant d’énormes gros bonhommes en papier mâché genre pour le char du Carna de D’lémont . On s’est dit « chouette, ptet qu’on aurait aussi droit à notre tit carnaval ! ». Avec dja pleins d’idées de déguisements en tête, on s’est renseigné sur ladite fête. Il y avait effectivement le nouvel-an Balinais, le Nyepi, grand jour de fête le 16 mars suivi d’un … jour officiel de silence le 17 mars ou tout Bali s’arrête, quoi pour le Tatouille Birthday!?! Horreur – Malheur ! Sauve qui peut ! Faut qu’on change d’île d’ici là !!!!


Pas le temps de s’attarder, le lendemain, on a longé la côte du Nord de Bali pour rejoindre l’Est, ou une pluie torrentielle est venue agrémenter notre parcours. Nous voilà enfin à Amed, villages et région qui s’étend sur plusieurs km de falaises verdoyantes surplombant de jolies tites criques, si paisible qu’on s’y est installé qqs jours pour profiter de la plage et du snorkelling. Première nuit avec piscine et les suivantes dans un bungalow avec accès direct à la plage. Avec toutes ces conneries, on a vraiment eu du mal à quitter l’endroit.

 

40 -

“Terry Mc Cassy good, very good”, cette phrase résonnait à chaque coin de rue balinaise, les anglophones ne cessaient de la répéter.  Mais c qui ce Terry? Un joueur de foot connu à Bali ? Il joue dans quelle équipe ? On a loupé qqch ou bien ? En fait, on s’est rendu compte bien après que ces pauvres anglophones essayaient peinement de dire « Terihmakasih », qui veut dire simplement « merci » en indonésien… Faut pas leur en vouloir, ils parlent la langue internationale. (Bon ca veut pas dire que nous on arrive à le dire comme il le faut non plus…)


Encore et toujours à travers de fabuleux paysages (et c peu dire..), on a suivi la côte en direction de Kuta. Notre chemin s’est arrêté pour une visite des piscines royales de Tirta Gangga et pour une baignade dans les eaux turquoises du lagon bleu de Padangbai. Le corail rendait l’accès à la mer un peu chaotique et ca m’a mérité des tits soufflements sur les bobos des pieds ! :-( Retour sur Legian Double Six Beach à la tombée de la nuit, sous à nouveau, des pluies de malades, celles qui te barre la route et qui noye ton moteur en deux temps trois mouvement. Heureusement qu’on arrivait à bon port.


42 - Tirta Gangga, à chaque pas un voeux

A Jimbaran dans le sud de l’île, on s’est déniché au marché un énorme poisson bien frais ainsi que des crabes et crevettes pour Mister Hervé. On a apporté le tout dans le bui-bui du coin qui faisait office de BBQ service. Les gens amènent leurs emplettes que ces « grilleurs » s’occupent de vider, laver, cuire et d’y ajouter une succulente tite sauce tous ca pour satisfaire les papilles de Monsieur et Madame ! Pas mal le concept entouka ! Puis, on a aussi voulu voir ce que valait cette fameuse « dreamland beach » dont on nous a tant parlé, euh,... en gros, il faut juste oublier le dream… ct infesté de touristes niakouais et rien de plus ! Tit sunset sur Uluwatu pour finir la journée.

45 - Pour remplir notre panse! slurp


Ah oui, quelque chose que j’avais oublié de mentionner dans les articles précédents. Jamais durant notre séjour cambodgien, on ne me prenait pour une des leur. Je devais toujours expliquer et les convaincre que j’étais bien une de chez eux ! En général, on pensait que j’étais indonésienne, indienne ou même latino d’Amérique du Sud, bon j’avoue que j’ai même eu droit à un « Are you from Africa ?? » (ouais je sais faut que j’arrête la bronzette…) ;-) A mon arrivée en Indonésie, j’étais curieuse de voir la réaction des gens. Résultat, j’ai souvent été dévisagé avec de gros gros yeux et bien plus intensément encore quand je m’étalais sur la plage en bikini ! Un indonésien avec qui on a sympathisé nous a dit qu’ils me regardaient parce qu’ils pensaient que j’étais une locale. Du coup, me voilà à parler super fort sur la plage en français avec mon gros accent juRRRRassien pour bien montrer que je suis une VRRRAIE gringo 2djou ! J’avais peur qu’on vienne me kidnapper pour me voiler et battre Hervé, le copain gringo venu chercher sa locale à bon prix! :-P

35 - Avec du riz sur le front

Le grand jour de réflexion les orteils dans le sable… ou aller en indonésie ?


On hésitait entre les iles de Sulawesi, l’ile de Flores et celles de Komodo, ou tout simplement suivre notre itinéraire initial et remonté jusqu’à l’ile de Sumatra. Un vol a 100 balles pour Flores-Komodo nous a fait lécher les bambines, mais finalement il s’avèrait que c’était que pour l’aller et qu’un retour nous aurait fait mal au porte-monnaie. :-( Bouh prochaine fois …. On a finalement booké un bus c’teu fois, pour rejoindre l’ouest et l’ile de Java… Le soir même, on a quitté Bella Bali.

 

Sage décision mon garçon !! ;-)

 

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